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Top Chef: Pierre-Pascal Clément a-t-il gardé sa place dans la brigade cachée? Réponse

Sur M6, le Fribourgeois défendait mercredi soir sa place dans la brigade cachée, concours parallèle réunissant les perdants de l’émission culinaire. Restera-t-il une semaine de plus? Réponse et compte rendu.

Le Glânois s’est battu avec sérénité, comme d’habitude. © Corinne Aeberhard
Le Glânois s’est battu avec sérénité, comme d’habitude. © Corinne Aeberhard

Geoffroy Brändlin

Publié le 11.04.2024

Fini le suspense. Mercredi soir, sur M6, Pierre-Pascal Clément a été définitivement éliminé de l’émission Top Chef. Engagé depuis quatre semaines dans la brigade cachée réunissant les perdants du concours principal, le Glânois a séduit, mais n’a pas pleinement convaincu.

Opposé une nouvelle fois au chef d’Orbe (VD) Thibault Marchand, engagé dans la brigade cachée depuis le premier épisode, et à la nouvelle venue Lise Deveix, PP Clément devait sublimer l’aspic d’œuf. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en face de lui, ses deux concurrents étaient très motivés. Le jeu en veut la chandelle. Au bout de cette voie de garage: la possibilité de revenir dans Top Chef. Pour peut-être l’emporter.

D’entrée de jeu, Lise Deveix, éliminée plus tôt dans la soirée de l’émission principale, n’a pas hésité à chambrer ses deux confrères. «Je suis là pour prendre une place. Les gars, n’hésitez pas à rater votre aspic», lançait-elle, piquante, en ne préparant pas une, mais deux assiettes pour impressionner le chef Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry.

Tandis que ses deux camarades français continuaient leurs joutes verbales, le Fribourgeois s’est fait une nouvelle fois remarquer par son calme. «C’est mon côté suisse, je suis neutre», s’est-il défendu fièrement. Son arme pour vaincre? Une crème de jaunes d’œufs fumés et blancs enrobés de gelée verte de cerfeuil.

Un visuel raté

Suffisante, sa préparation aurait pu l’être. Car, à la dégustation, il s’en est fallu d’un rien. Pourtant, visuellement, tout semblait perdu. A peine l’assiette posée, les critiques, acerbes, ont fusé. «C’est un OCNI. Un objet culinaire non identifié», s’est amusé François-Régis Gaudry. Avis rapidement appuyé par Pierre Gagnaire, cash et sérieux: «on n’a pas l’impression que c’est une gelée».

Mais en cuisine, les papilles sont les principales juges. Après la première bouchée, les louanges ont semblé faire oublier définitivement les reproches. «C’est absolument délicieux, bravo», «gustativement, c’est un chouette travail», réagissent les jurés, d’une seule voix. Seul bémol: la gelée n’englobe pas l’entier du plat. Une faute pour le chef étoilé Pierre Gagnaire.

Cette erreur a-t-elle coûté à Pierre-Pascal Clément la suite de l’aventure? Probablement. Après la dégustation des créations culinaires qui se sont toutes révélées intéressantes et imparfaites, les candidats ont été envoyés chacun dans une chambre. Un compte à rebours les y attendait. Au bout de ce dernier, seul le perdant devait recevoir la visite de Pierre Gagnaire. Ce triste honneur, il l’a destiné au Fribourgeois. Philosophe face au couperet, PP Clément a accueilli le célèbre septuagénaire avec le sourire. «Je suis très content d’avoir vécu tous ces moments avec vous», lui a-t-il confié. Reconnaissant et bon perdant.

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