La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Société: Ces pet parents gagas de leurs bêtes à poils

Ils se considèrent davantage comme les parents de leurs animaux que comme leurs propriétaires et n’ont pas peur de le dire. Qu’est-ce que la tendance du pet parenting dit de notre société?

Coralie Meloni gâte Gentiane et Ragusa de cupcakes adaptés aux chiens qu’elle confectionne pour la revente également. © Jean-Baptiste Morel
Coralie Meloni gâte Gentiane et Ragusa de cupcakes adaptés aux chiens qu’elle confectionne pour la revente également. © Jean-Baptiste Morel

Claire Pasquier

Publié le 24.06.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Bella, Hinata et Onyx n’ont pas des maîtres ordinaires. Pas du genre à se contenter d’une gratouille derrière l’oreille avant de filer au travail. Non, ce sont des pet parents – des parents d’animaux de compagnie. L’appel à témoins effectué pour cet article a permis d’apprécier la tendance, certes pas vraiment quantifiable, mais sans appel: les pet parents sont là et l’expriment haut et fort.

«C’est ça, la grande révolution: le revendiquer passait pour de la déviance sociale ou suscitait de la moquerie. Plus maintenant», souligne Christophe Blanchard, sociologue et auteur de Les maîtres expliqués à leurs chiens: essai de sociologie canine.

Quotidien réaménagé

En quoi se démarquent ces pet parents des propriétaires classiques? Heureuse maîtresse d’Hinata, une chatte bengale sauvée d’un élevage, Rachel Ischner aménage son emploi du temps autour de son chat par exemple: «Si mon copain, qui a des horaires irréguliers, n’est pas là, je m’arrange pour être en télétravail, car e

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11