En graphiques: Fribourg a aussi ses frontaliers, et leur nombre a triplé en dix ans
Même s’il en accueille moins que Genève ou Vaud, le canton de Fribourg attire aussi les frontaliers. Ils sont ainsi plus de 1600 à faire le trajet, principalement depuis la France, pour venir travailler ici. Un chiffre qui a triplé en dix ans.
Nicolas Maradan
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Cinq fois par semaine, Sylvain Bouet parcourt les quelque 70 kilomètres séparant son domicile d’Evian, en Haute-Savoie, de l’entreprise Liebherr Machines Bulle SA, en Gruyère, là où il travaille depuis 2011. «J’utilise exclusivement la voiture, aucun autre moyen de transport ne permettant de rallier directement Evian à Bulle. En théorie, ce trajet prend un peu plus d’une heure. Le matin, je pars de chez moi vers 5 h, alors ça roule correctement. J’arrive donc au travail vers 6 h ou 6 h 15. Mais le soir, à cause du trafic, il me faut souvent 1 h 30, voire 1 h 45 pour rentrer», explique le Breton d’origine, responsable dans le chef-lieu gruérien d’un centre d’essais pour le développement de moteurs à combustion.
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