Lundi a débuté le procès en seconde instance des six policiers lausannois qui avaient interpellé Mike Ben Peter lors d’un violent contrôle antidrogue un soir de février 2018. Alors que ce Nigérian de 39 ans décédait d’un arrêt cardiorespiratoire dans la matinée suivante, les agents avaient été acquittés de l’accusation d’homicide par négligence il y a un an, à l’issue d’un procès médiatique marqué par des accusations de violences policières et racistes.

Hier, cette première journée largement suivie a vu une femme témoin de la scène raconter avoir été choquée par la violence de l’interpellation, et le Tribunal cantonal rejeter les réquisitions de l’avocat de la famille. Mais la Cour d’appel pénale «n’exclut pas de retenir l’infraction d’abus d’autorité», a affirmé son président.

A l’instar de son passage en juin 2023, l’avocat de la partie plaignante Simon Ntah a, dès son retour dans la salle d’audience cantonale de Longemalle à Renens, également r