«J’en arrive à un stade où le père que j’ai rêvé d’être, ce type n’existe plus. Elle a détruit cette personne.» Cela va faire sept mois que Cédric ne voit plus ses enfants. Pris dans la spirale d’une séparation conflictuelle depuis 2020, cet enseignant horloger de 38 ans explique avoir tout tenté pour maintenir le contact avec ses deux fils malgré les obstructions répétées de son ex-conjointe, décrite comme violente, à son droit de visite. Il envisage aujourd’hui de les répudier. Une décision radicale, regrette-t-il, «à la hauteur de la violence de notre souffrance».

«Notre» souffrance, celle des hommes divorcés ou séparés qui, comme lui, il y a trois ans, ont rejoint l’un des différents mouvements de défense des droits des p&eg